Par Upsocl
16/02/2023

“Hier, je n’ai rien mangé. J’ai dormi la faim au ventre. Mais maintenant je me sens chanceux d’avoir ce pain pourri. Mes chaussures, mes vêtements ou ma nourriture proviennent tous de cette décharge”, a déclaré Abu, 10 ans.

Si le monde est rempli de nombreux problèmes, c’est une toute autre chose de connaître ces réalités de près et pas seulement sous forme de chiffres à la télévision. C’est là que l’on comprend mieux ce qui arrive à ces personnes et que l’on prend conscience de leurs conditions de vie, qui peut parfois être très différente de celle du reste du monde.

Ceux qui sont les plus proches de ces cas sont généralement des journalistes et des photographes qui se consacrent à raconter des histoires qui n’apparaissent généralement pas dans les médias de masse. Ils vont à la rencontre des gens pour connaître leur vérité et la montrer au monde, afin que beaucoup d’autres puissent la découvrir.

GMB Akash

Un exemple pour illustrer cela est le travail du reporter-photographe connu sous le nom de GMB Akash, qui se consacre à la recherche d’histoires dans les populations modestes du Bangladesh, en Inde mais aussi dans d’autres pays d’Asie. Il dresse le portrait de ces personnes à l’aide de son appareil photo et de sa plume.

C’est ce qu’il a fait avec Abu, un garçon de 10 ans que l’on pense être originaire du Bangladesh. Il a photographié le petit tandis qu’il était en train de manger un morceau de pain sorti tout droit de la déchèterie. Lors d’une conversation avec le photographe, Abu lui a raconté que c’était la seule chose dont il disposait pour se nourrir.

GMB Akash

“Hier, je n’ai rien mangé. J’ai dormi la faim au ventre. Mais maintenant je me sens chanceux d’avoir ce pain pourri. Mes chaussures, mes vêtements ou ma nourriture proviennent tous de cette décharge” a dit le garçon habitué à cette réalité, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.

“Vous ne m’interrogez pas sur l’odeur ? Je suis né dans cet endroit, quelqu’un m’a laissé ici juste après ma naissance, alors l’odeur de cet endroit me fait me sentir chez moi. C’est ma maison ici et ces chiens, ces oiseaux sont ma famille”, a ajouté le garçon, comme l’a partagé le photographe sur son compte Instagram.

C’est une situation très difficile à laquelle Abu semble bien s’être plutôt bien adapté. Même si l’on ne connaît pas d’autres détails, ce qui est certain, c’est que ces histoires sont un appel à la solidarité pour que les enfants comme lui puissent recevoir de l’aide.

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